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Entamer une thèse professionnelle en innovation par le design

  • ninacammelli
  • 10 janv. 2023
  • 2 min de lecture


D’où je parle ?

Pour commencer ce travail, j’ai entamé une réflexion sur mon parcours et sur les axes qui le sous-tendent, pour mieux interroger ce qui me meut.


Avant même d’effectuer des choix quant à ce qui m’intéresserait et ce qui guiderai ce parcours, j’ai baigné dans un univers riche d’un point de vue culturel, tant intellectuel que plastique.

Ce bouillonnement m’a donné le goût de l’expérimentation, une grande curiosité mais aussi une soif de compréhension du monde qui m’entoure. Tout cela reposant sur un va-et-vient permanent entre les différentes cultures de ma famille franco-italienne, entre ce que pouvaient apporter mes mains à ma pensée et ma pensée à ma production manuelle.

Cette lecture de mon parcours ne s’est pas faite en un jour et a longtemps soulevé des questionnements sur la position à adopter dans cet entre-deux des pratiques et des cultures. Je pense désormais que ce qui me plait se trouve justement dans cet entre-deux, dans ce que peut apporter la pensée à la production est ce que peut apporter la production à la pensée.


Le souhait que j’ai pour ce travail de thèse professionnelle est de m’implanter dans cet interstice entre pensée et production.




J’envisage mon parcours personnel et professionnel selon ce qui me stimule, me donne envie d’investiguer.

La matière en est une porte d’entrée, nourrissant mon travail de conception avec des matériaux toujours renouvelés ; comme lors de mon projet sur l’utilisation de la terre crue dans l’architecture et le design. Ce travail fut pour moi l’occasion de me rapprocher de différentes briqueterie du nord de la France et de comprendre le lien fort qui unit la production, l’histoire d’une pratique, la question sociale et un territoire.


Défaire des nœuds, rechercher les points perfectibles, enquêter, observer, diagnostiquer, comprendre, toutes ces étapes posant les bases d’un processus de création à venir, sont autant d’autres points d’entrée qui me tiennent en haleine.

Ce processus que j’ai, probablement issu de mon expérience de designer, a fait écho à ma manière de travailler sur des questions plus abstraites comme la gestion d’entreprise.


Le sensible est une autre porte d’entrée, relié directement avec la conception et l’imagination. Intuition qui guide les propositions créatives au-delà de la fonctionnalité, qui permet de projeter des imaginaires tant sur des projets plastiques (en conception lumière, par exemple) que dans la création d’activité, où le ressenti guide les choix de modèle à suivre, de typologies de produits à concevoir, de recherches d’impact à avoir sur un écosystème productif.



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